Le travail structure nos journées, forge notre identité, sécurise notre vie matérielle. Il peut être moteur, stimulant, porteur de sens. Mais lorsqu’il déborde, épuise, dérègle notre sommeil ou altère nos relations, il devient essentiel de s’interroger : à quel moment le prix à payer devient-il trop élevé ?
Beaucoup de professionnels continuent à « assurer », à « tenir », à remplir leurs missions. Mais en arrière-plan, une fatigue persistante, une tension constante ou un sentiment de vide peuvent s’installer. Une usure qui ne se voit pas toujours, mais qui se ressent profondément.
Ce que nous dit la science : une alerte silencieuse
La détérioration de la santé mentale au travail ne relève pas d’un défaut de résilience personnelle. Elle est aujourd’hui un enjeu collectif majeur, appuyé par des chiffres préoccupants :
Ces chiffres traduisent une usure insidieuse, souvent normalisée, parfois minimisée. Or, la souffrance psychique au travail n’attend pas toujours un effondrement pour exister.
Les premiers signes ne sont pas toujours spectaculaires. Ils peuvent se manifester par une irritabilité diffuse, une fatigue qui ne cède pas, un sommeil perturbé, ou une perte de concentration. Le corps se tend, le mental sature, l’enthousiasme s’étiole.
On continue malgré tout. Mais petit à petit, la mécanique se grippe.
Dans de nombreux cas, les personnes concernées ne se sentent ni « malades » ni « en crise ». Elles ont simplement l’intuition que quelque chose ne tourne plus rond, sans pouvoir mettre un mot dessus. Et c’est souvent ce flou qui retarde la mise en action.
Il n’est pas nécessaire d’attendre un arrêt de travail ou un épuisement complet pour réagir. Les démarches de prévention et d’accompagnement sont d’autant plus efficaces qu’elles sont entreprises tôt.
La première étape peut être médicale (via le médecin généraliste), psychologique (psychologue ou psychiatre), ou organisationnelle (médecin du travail, gestion RH). Même les douleurs physiques persistantes (tensions, troubles digestifs, migraines) peuvent être des signaux d’alerte, à écouter.
Mais au-delà du soin, il y a une réflexion professionnelle plus large à mener :
Dans un contexte professionnel valorisant l’engagement sans faille, s’autoriser à ralentir peut être mal vécu. Pourtant, prendre du recul n’est ni un luxe, ni une faiblesse. C’est un geste stratégique de préservation.
Ralentir, ce n’est pas nécessairement tout arrêter. C’est prendre le temps de comprendre ce qui fatigue vraiment : le rythme, l’environnement, les responsabilités, le sens du travail, ou parfois un peu de tout cela.
C’est aussi réapprendre à écouter ses besoins profonds, à poser des limites, à se donner la permission de réajuster.
Chez Shinka, nous ne médicalisons pas. Nous accompagnons. Notre rôle n’est pas de diagnostiquer, mais de clarifier ce qui fatigue, ce qui coince, ce qui use — et d’explorer ce qui pourrait être réaligné.
Nous avons conçu une méthode à la croisée du bilan de compétences, du coaching et de la psychologie du travail. Elle permet de :
Parce que préserver sa santé mentale n’est pas un luxe. C’est une condition de longévité et de justesse professionnelle.
Ils peuvent être discrets : fatigue persistante, irritabilité, troubles du sommeil, douleurs corporelles inexpliquées, perte de motivation, difficulté à se concentrer, sentiment de “flotter” dans sa journée.
Non. Un stress ponctuel peut être stimulant. Mais un stress chronique, sans phases de récupération, devient toxique. Il fragilise la santé physique (cœur, digestion, sommeil) et mentale (anxiété, épuisement, démotivation).
Pas nécessairement. De nombreux ajustements peuvent être faits en amont d’un arrêt de travail. Le plus important est de ne pas attendre le point de rupture pour s’écouter.
Oui, à condition qu’il soit adapté à votre état et à vos besoins. Chez Shinka, nous proposons une version enrichie du bilan, intégrant une dimension psychologique du travail, pour vous aider à faire le point sans pression.
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